Décidément, l’école des apparatchiks du Parti socialiste n’est pas la meilleure formation pour prendre des décisions quand on devient chef d’Etat. Les jeux d’ombre entre courants sont possibles quand on n’a pas de richesse à créer, qu’on n’a à gérer qu’une structure parasitaire vivant de fonds publics et de maigres cotisations. Après ses longues années de primo-secrétariat rue de Solferino, François Hollande laissa son parti dans un tel état que son successeur, Martine Aubry dut elle-même «déboucher les chiottes » selon son élégante expression. Il est à craindre que ce président ne laisse notre pays dans le même état à la fin de son mandat.
Car d’où vient le mal ? Plus que l’erreur radicale des idées socialistes, fausse monnaie des bons sentiments, c’est la méthode même de gouvernement de François Hollande qui est en cause. Sa conviction profonde, son croyance essentielle est qu’il faut duper pour durer. Cédant aux plus nombreux ou aux plus violents (fonctionnaires, musulmans radicaux), il accorde des miettes à la masse des crédules et ne s’en prend qu’à ceux qui ne votent pas pour lui et ne peuvent quitter la France : les cadres ayant familles nombreuses et les classes moyennes aisées en priorité.
Toute son action tend donc au surplace, à espérer qu’une reprise venue d’ailleurs le tire d’affaires.
Mais la masse énorme de la bureaucratie qu’il n’a pas osé remuer empêche la France de bénéficier vraiment d’une molle reprise. Les appétits s’attisent, les attentes se raidissent et les tempéraments s’agacent jusqu’au point de rupture.
Dans ces conditions, la peur s’installe au cœur du pouvoir. La grande crainte de François Hollande est qu’un banal incident ou une crispation mal gérée finisse par embraser le pays. On le voit donc céder face à Leonarda comme devant la CGT, aux aiguilleurs du ciel comme aux intermittents du spectacle, aux Bonnets rouges comme aux Pigeons des start-up, etc. C’est la gestion par la panique, le surplace menacé par le chaos.
Les pitoyables et consternantes volte-face au sujet de la manifestation de jeudi prochain sont comme un parfait résumé de cette politique hectique. On roule des mécaniques, puis on fait mine de négocier ; on se durcit soudain avant enfin de céder de nouveau. La girouette semble immobile tellement elle effectue de révolutions sur elle-même !
Le quinquennat de François Hollande aura été celui de l’abandon de toute ambition de maîtriser notre destin tant il y avait d’écart entre les mensonges de ses promesses et la réalité de ses faiblesses.
Les Français ont désormais conscience que le pouvoir exécutif est à l’agonie. La curée des corporations et des lobbies va se déchaîner. Ajoutez à cela la menace de nouveaux attentats islamistes et la fragilité croissante d’une politique financière fondée sur la création monétaire échappant à tout contrôle et vous trouverez tous les ingrédients d’une convulsion historique qui nous pend plus que jamais au nez.
François Hollande, ce Louis XVI qui ne savait même pas faire de serrurerie …
Car d’où vient le mal ? Plus que l’erreur radicale des idées socialistes, fausse monnaie des bons sentiments, c’est la méthode même de gouvernement de François Hollande qui est en cause. Sa conviction profonde, son croyance essentielle est qu’il faut duper pour durer. Cédant aux plus nombreux ou aux plus violents (fonctionnaires, musulmans radicaux), il accorde des miettes à la masse des crédules et ne s’en prend qu’à ceux qui ne votent pas pour lui et ne peuvent quitter la France : les cadres ayant familles nombreuses et les classes moyennes aisées en priorité.
Toute son action tend donc au surplace, à espérer qu’une reprise venue d’ailleurs le tire d’affaires.
Mais la masse énorme de la bureaucratie qu’il n’a pas osé remuer empêche la France de bénéficier vraiment d’une molle reprise. Les appétits s’attisent, les attentes se raidissent et les tempéraments s’agacent jusqu’au point de rupture.
Dans ces conditions, la peur s’installe au cœur du pouvoir. La grande crainte de François Hollande est qu’un banal incident ou une crispation mal gérée finisse par embraser le pays. On le voit donc céder face à Leonarda comme devant la CGT, aux aiguilleurs du ciel comme aux intermittents du spectacle, aux Bonnets rouges comme aux Pigeons des start-up, etc. C’est la gestion par la panique, le surplace menacé par le chaos.
Les pitoyables et consternantes volte-face au sujet de la manifestation de jeudi prochain sont comme un parfait résumé de cette politique hectique. On roule des mécaniques, puis on fait mine de négocier ; on se durcit soudain avant enfin de céder de nouveau. La girouette semble immobile tellement elle effectue de révolutions sur elle-même !
Le quinquennat de François Hollande aura été celui de l’abandon de toute ambition de maîtriser notre destin tant il y avait d’écart entre les mensonges de ses promesses et la réalité de ses faiblesses.
Les Français ont désormais conscience que le pouvoir exécutif est à l’agonie. La curée des corporations et des lobbies va se déchaîner. Ajoutez à cela la menace de nouveaux attentats islamistes et la fragilité croissante d’une politique financière fondée sur la création monétaire échappant à tout contrôle et vous trouverez tous les ingrédients d’une convulsion historique qui nous pend plus que jamais au nez.
François Hollande, ce Louis XVI qui ne savait même pas faire de serrurerie …